par Renate Sander-Regier

La première étude sur les abeilles sauvages en milieu urbain au Québec présente des résultats fascinants, ainsi qu’une belle surprise !

Comme les chercheurs – des universités Laval et McGill – le soulignent, les abeilles sauvages restent depuis longtemps à l’ombre des abeilles domestiques (d’origine européenne), en partie à cause de leurs tailles et colorations très diverses. Toutefois, les abeilles sauvages indigènes assurent la fertilisation de la majorité des plantes indigènes, ce qui les rend essentielles à nos écosystèmes.

Les chercheurs signalent d’ailleurs que la perte d’espaces verts en milieu urbain et périurbain contribue à diminuer non seulement la diversité des abeilles sauvages, mais aussi, par le fait même, la survie de certaines espèces à fleurs. Les espaces verts de nos villes offrent donc d’importants puits de diversité pour les insectes.

L’étude visait à recenser la biodiversité des abeilles sauvages dans plus de 40 sites urbains et périurbains à Québec et à Montréal, y compris dans un champ en friche sur l’île Sainte-Marguerite située dans le parc national des Îles-de-Boucherville, à quelques kilomètres de Montréal. Les résultats de l’étude illustrent la complexité des populations d’abeilles sauvages, et ont mené à la dévouverte d’une nouvelle espèce d’abeille retrouvée dans la province : Hylaeus nelumbonis.

Pour voir une photo de cette espèce, et pour en savoir plus sur le projet, consultez Les abeilles sauvages : une étude de leur diversité.

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